Le top départ d’Abidjan Capitale du rire 5 sera donné ce soir par Les Zinzins de l’art à l’Institut français de Côte d’Ivoire. A quelques heures de ce grand spectacle, l’Intellectuel Kaboré se prononce sur cette responsabilité qui leur incombe.
La 5e édition d’Abidjan Capitale du rire organisée par Gondwana City s’ouvre ce soir à l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI) au Plateau. Le duo Kaboré et Alain-Lucas, constituant les Zinzins de l’Art sont la grande attraction.
Les lauréats du Prix RFI talent du rire 2018, dans un spectacle inédit font la paix avec leur passé. Mais, c’est loin d’être facile. Surtout quand Gohou, Malam Adamo et Mamane s’en mêlent.
« Je promets le rire durant 1h 20 minutes. C’est l’ensemble de tous les grands sketchs qui ont fait la réputation des Zinzins de l’art au plan international que nous allons revisiter », confie Kaboré joint par notre rédaction.

Pour lui, le festival est un canal pour passer un message fort au monde. A savoir que l’Afrique et les Africains savent rire. Que le continent ne rime pas seulement avec guerre, désolation, famine… Mais aussi joie et de divertissement.
La perche tendue par Gondwana City et Radio France Internationale aux deux humoristes est perçue comme une chance inouïe. « Depuis que nous avons remporté le Prix RFI talent du rire, c’est le déclic. Ça nous hisse plus haut. On est suivi par de grands médias et c’est à notre avantage », note l’Intellectuel Kaboré.
Il invite le public ivoirien à effectuer nombreux le déplacement pour un spectacle délirant.
Sanou A.