C’est appel qui vaut son pesant d’or. Le Congo Brazza est inquiet de l’ascension de la Côte d’Ivoire en matière de SAPE. Et l’alerte est venue du responsable du Collectif des conseillers vestimentaires congolais, Doudou Bereta dit « septième tonnerre ».
Il s’est exprimé ce 18 décembre devant la presse à Brazzaville. « Aujourd’hui, quand on parle de la RDC, on voit plus la musique, alors qu’elle était l’affaire du Congo Brazzaville, mais la RDC a volé la vedette… C’est autant pour la sape. Aujourd’hui, la sape est menacée par les Ivoiriens qui prennent une vitesse vertigineuse en ce qui concerne ce domaine. Heureusement que nous n’allons pas laisser notre culture nous échapper au détriment des Ivoiriens », a-t-il tiré la sonnette d’alarme.
Il a sollicité le soutien de son gouvernement pour faire barrage au pays du coupé-décalé. « Ce patrimoine demande une vaste promotion, d’où le soutien sollicité du gouvernement pour que la sape aille plus loin ».
Selon lui, en tant qu’un pays réputé pour sa SAPE, avoir un conseiller vestimentaire, c’est soigner son image. « De hauts cadres n’ont pas assez de temps car ils ont beaucoup à faire. Disposant de beaucoup d’habits, ils ont besoin de conseillers vestimentaires pour les classer », a-t-il estimé.
Et de révéler : « Nous sommes en train de nous organiser pour créer une association des conseillers vestimentaires du Congo. Nous allons nous asseoir pour les intérêts de notre culture, qu’est la SAPE ».
Comme piste de collaboration avec le gouvernement, il a proposer : « Nous sollicitons des autorités congolaises, par exemple, lors des festivités marquant la fête de l’indépendance du Congo (le 15 août), de nous donner l’opportunité d’habiller les travailler d’une telle société, même la Douane congolaise, les Eaux et forêts, la Société nationale des pétroles du Congo (qui est une société nationale). Qu’elles nous donnent cette opportunité pour que nous montrions notre savoir-faire au grand jour », a-t-il appelé de tous ses vœux.
La rédaction