Les réflexions de YOUSSEF OUEDRAOGO
Aux États Unis d’Amérique(USA), les grands médias américains, depuis le New York Times et le Washington Post jusqu’aux principales chaînes de télévision, ont soutenu sans réserves la guerre durant les deux premières années après l’attaque terroriste de Al-Qaïda, le 11 septembre 2001.
Au moment de l’attaque américaine contre l’Afghanistan, Condoleezza Rice, conseillère de Bush pour la sécurité nationale, rencontra dans le plus grand secret les dirigeants des chaînes de télévision. Elle leur fit savoir que l’administration ne voulait pas d’images des victimes civiles, et ils acceptèrent tous cette autocensure…
L’exemple des médias américains à passer outre les règles éthiques et déontologiques du professionnalisme pour appuyer à fond la guerre de Bush montre clairement qu’en temps de crise ou de guerre, les médias souffrent de leur impartialité pour devenir des acteurs stratégiques pour tout État.
Face à un ennemi qui menace dangereusement la stabilité d’un pays, la presse(nationale) se doit de se rallier autour du drapeau national, quitte à fouler au pied les principes fondamentaux qui la caractérisent.
Ce soutien de la presse au gouvernement ne se décrète pas systématiquement par l’émotion, mais demande une approche républicaine afin que le pays soit soudé contre un ennemi commun, les terroristes ou djihadistes.
Cordialement Youssef Ouedraogo