Le programme de la 3e édition des Journées cinématographique d’El Hamma est connu depuis le jeudi 23 janvier 2020. Au cours d’une conférence de presse à la salle Sophie El Goulli de la Cité de la culture, les Journées Cinématographiques d’El Hamma ont dévoilé les grandes articulations de cette manifestation qui se déroulera du 02 au 05 février. Une belle initiative qui mettra sous les feux de la rampe El Hamma et ses grandes oasis du sud tunisien, quatre jours durant.
Les organisateurs ont mis l’accent sur les grandes nouveautés de cette édition. La manifestation s’ouvre, cette année, sur l’international puisque parmi les trente court-métrages en compétition officielle, il y a des œuvres de plusieurs régions du monde dont l’Algérie, la Libye, le Maroc, l’Iraq, la Syrie, la Palestine, le Togo et le Canada. Un autre pari à relever cette année aussi consiste à condenser les 50 projections sur quatre jours et dans 21 espaces.
Mortadha Ghannoouchi, directeur de l’actuelle session du festival n’a pas caché son enthousiasme quant à l’envergure grandissante que prend cette manifestation qui accueillera de grands noms du cinéma et de la critique sous les cieux d’El Hamma. Il a révélé, dans la foulée, les membres du jury de cette troisième édition. A savoir, Jamal Sassi ( comédien et réalisateur tunisien), Mohamed Salama (Réalisateur égyptien), Siraj Houidi ( auteur , romancier et scénariste libyen), Sarra Houidi (réalisatrice tunisienne) et Houda Amri (Journaliste).
Le programme comportera également la projection de plusieurs films hors compétion, des ateliers de maquillage artistique, de photographie et de court-métrage. Sans oublier des tables rondes autour de la question de l’image et la manipulation.
Les enfants ne seront pas en reste, puisque des projections quotidiennes de films leurs seront réservées. Les Journées Cinématographiques d’El Hamma ne mettront pas à l’écart les prisonniers puisqu’on prévoit une projection en milieu carcéral.
Appelé à donner une intervention, Mohamed Ali Ben Jomaa, parrain de cette manifestation s’est exprimé sur le rôle du cinéma pour contrer la violence sous toutes ses formes, de donner matière à réflexion pour les jeunes et les prisonniers pour préparer tout un chacun à intégrer la société et d’y apporter de l’émerveillement.
Source : Sercom JCEH