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    Home»Cinéma»‘’Sia, le rêve du python’’ : Kerfa la voix du néant…
    Cinéma

    ‘’Sia, le rêve du python’’ : Kerfa la voix du néant…

    WebmasterBy Webmasterjuin 15, 2020Aucun commentaire2 Mins Read
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    Il est sans conteste le personnage le plus intrigant du film. Dans ‘’Sia, le rêve du python’’ de Dani Kouyaté (96’’ ; 2001), le fou Kerfa (Hamadoun Kassogué) porte la voix du néant. « Qui suis-je moi ? Je ne suis rien », réplique-t-il à Kaya Maghan le roi qui voulait le connaître et le comprendre.

    Par SANOU A.

    Dans une séquence restée ‘’anthologique’’, Kaya Maghan fait venir à lui Kerfa le fou. La cause : entendre de la bouche de l’irraison ce que le peuple pense tout bas de lui. Savoir ce qui se murmure, se susurre. Loin des éloges de ses chefs de guerre, ses conseillers, ses sages, le souverain, hors de lui, veut s’en remettre à la parole du fou. Quelle folie !

    Kaya Maghan va jusqu’à offrir son trône à l’aliéné pour pouvoir, en retour, avoir sa folie, ses délires qui, selon lui, sont les aspirations de son peuple.

    Pour Kerfa « Chaque époque, chaque situation a son fou », et « n’est pas fou qui veut, mais qui peut ». Selon lui, comment peut-on mettre fin à la vie de quelqu’un qui meurt et ressuscite chaque jour ? « Me tuer ? Je suis déjà mort », soutient-il lorsque Kaya Maghan le menace d’extermination.

    Kerfa porte la voix du silence. Le silence résigné, devenu muet face à l’injustice, à la répression. « C’est comme le pet d’un souverain. Tout le monde l’entend, et tous font semblant d’en être sourds », ironise le dément.

    Quand Kerfa décrète la chute du roi, « Kaya Maghan est déjà mort », il porte la voix de l’oracle. Celui qui prédit sans pouvoir changer le cours des choses. Celui qui sait sans être capable de solutionner.

     Dans nos Etat modernes, de nombreux ‘’fous’’ portent les habits de Kerfa. Ils sont des citoyens pauvres ou riches, des intellectuels ou ignorants, des partisans ou opposants, des bons ou des mauvais…

    La folie de Kerfa est contagieuse. Mais les oreilles des gouvernants restent bouchées. Au point qu’on se demande parfois si le trône rend indifférent. Et pourtant, le vent, le soleil, la lune, le ciel, l’eau… les murmurent. Les regards, les insinuations « nous parlent… ». Si on écoute prudemment, peut-être qu’on entendra quelque chose.

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