Facebook Twitter Instagram
    mardi 28 novembre 2023
    Facebook Twitter LinkedIn VKontakte
    Farafina Culture
    Banner
    • Actualités
    • Arts de la scène
      • Danse
      • Musique
      • Théâtre
      • Mode
      • Humour
      • Conte
    • Arts visuels
      • Peinture
      • Photographie
      • sculpture
    • Cinéma
      • Court métrage
      • long métrage
      • Animation
    • Littérature
    • Médias
    • Tourisme
      • Voyages
      • Découverte
    • Galerie photo & Vidéo
    Farafina Culture
    Home»Arts visuels»Exposition « Résilience » de Roger Yapi : une bonne occasion de se relever
    Arts visuels

    Exposition « Résilience » de Roger Yapi : une bonne occasion de se relever

    WebmasterBy Webmasteroctobre 12, 2021Aucun commentaire4 Mins Read
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Roger Yapi présente ses dernières créations comme une catharsis. Adoptant la conception « aristotélisienne » du terme, il opte pour la purgation de laquelle nait « un nouvel horizon », celui du relèvement. « Résilience », la désignation de son exposition qui a ouvert ses portes le 7 octobre à la galerie Houkami Guyzagn à la Riviera 2, est la matérialisation de la force, qu’il souhaite insuffler à chacun, en chacun afin de ne jamais se laisser abattre, quel que soit le problème, la difficulté. « La vie ne nous laisse pas le choix par moment. Dans la vie, il y a toujours des problèmes, des difficultés. Ce qui nous amène à ne pas avancer. ‘’Résilience’’, c’est d’emmener nos frères et sœurs à toujours se relever. Même courber, il faut faire l’effort de se relever », encourage-t-il. 

    Pour s’inscrire définitivement dans cette nouvelle donne, le peintre qui enregistre plus d’une vingtaine d’années de carrière, a opté pour la rupture. Son travail sur la tradition qui lui a permis de tisser un lien avec les valeurs culturelles africaines, « le cordon ombilical qui liait le fœtus à la mère », son travail sur l’exploitation, l’esclavage des enfants et des adultes, sa vision de la « positivité », ces sujets qui l’ont forgé sont certes son passé, mais sont passés. 

    « A un moment, j’ai décidé de faire une rupture avec l’ancienne écriture. La nouvelle est venue toute seule. Auparavant j’attachais des cordes, je sculptais en semi-figuratif et je peignais directement sur les sculptures. La nouvelle écriture est basée sur la toile, qui constitue le principal support alors qu’avant c’était le bois. La nouvelle matière qui entre dans la création est l’encre textile, l’encre de sérigraphie. Je fais des abattements, des superpositions de teintes, de couleurs pour donner des effets. Je fais de la gravure à l’intérieur de la toile », explique-t-il. 

    Son approche des couleurs a aussi connu des changements. Les toiles (en majorité) ont une couleur dominante : souvent le jaune, le blanc, le violet ou même le noir. « Je parle de paix, de pureté. A un certain moment, il ne faut pas rester dans le noir, dans les problèmes, dans le découragement. Quel que soit le problème, c’est de chercher à en sortir. C’est cette capacité à se relever qui se traduit par le passage de l’obscur au clair ». 

    Chaque pièce exposée est unique, chaque toile ou sculpture est différente. Deux types de toiles se dégagent par contre : celles qui sont dominées par une forme semi-figurative et celles exclusivement abstraites. 

    Les premiers types de toiles ont deux caractéristiques : le changement des couleurs est brusque, sans gradation. « Souvent, il faut être violent dans le changement, rapide. Car si on ne tranche pas vite, on reste », insiste-t-il. Et les grandes formes semi-figuratives qui s’y trouvent contiennent des mini formes, du gribouillage, des écriteaux, des symboles, des signes et parfois même des messages bien lisibles. « Mariam joue à la balle… Non, non, non… j’ai des droits… L-a La ; L-i Li… ». Toutefois, l’artiste demande au visiteur un temps d’observation, de contemplation pour déceler ces messages d’espoir. 

    Les toiles exclusivement abstraites de Roger Yapi paraissent des déconstructions de ses toiles figuratives. Des étirements horizontaux mais aussi en spirale des représentations, des modelages qui les déforment et créent un mélange harmonieux de couleurs avec, toujours, une teinte dominante. Dans cette nouvelle structuration, il est très facile (avec les spirales) de retrouver des tourbillons qui symbolisent aussi bien le côté « vain de la vie », mais et surtout l’espoir à cette même vie. 

    Yapi Roger est sculpteur. Dans sa logique de changement, il est passé du bois à la résine, le plus souvent avec des œuvres fixées sur des socles en fer. Le résultat est chatoyant. Et l’excellent travail du commissaire d’exposition fait passer le regard d’une toile à une sculpture et à une autre toile (deux toiles, une sculpture), avec le même atermoiement. 

    « Résilience » est ouverte au public du lundi au samedi de 9h à 19H. Elle y restera jusqu’au 30 octobre. Si vous avez la flemme d’y aller, méditer cette phrase du commissaire de l’exposition Mimi Errol : « Résilience de Yapi Roger nous donne l’occasion d’être optimiste ». 

    Sanou A. 

    Phs: Koné Seydou

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleEiffel de Martin Bourboulon : Un mastodonte de romance
    Next Article 32e édition des JCC : ‘’Lingui : les liens sacrés’’ de Mahamat-Saleh Haroun à l’ouverture
    Webmaster

    Related Posts

    Salon des grandes cimaises d’Abidjan (SGCA) : Des expositions éclatées de 200 artistes à partir du 25 novembre

    novembre 21, 2023

    2e édition de « L’art dans la rue » : Treichville accueillera 10 créateurs africains

    novembre 18, 2023

    RACHID ALLAGUI : Rendre visible les invisibles

    novembre 13, 2023

    Leave A Reply Cancel Reply

    Articles récents
    • Concert Afriky Mousso : Une scène pour six femmes d’exception
    • Salon des grandes cimaises d’Abidjan (SGCA) : Des expositions éclatées de 200 artistes à partir du 25 novembre
    • 2e édition de « L’art dans la rue » : Treichville accueillera 10 créateurs africains
    • Prix CULTURA 2023 : Farafina Culture fier !
    • 15ème édition du festival Ciné Droit Libre Abidjan : Les jeunes au cœur des droits humains
    Catégories
    • Actualités
    • Animation
    • Artisanat
    • Arts de la scène
    • Arts visuels
    • Billet
    • Chronique
    • Cinéma
    • Conte
    • Court métrage
    • Danse
    • Déco
    • Découverte
    • Djéguélé Festival
    • Festival Culturel
    • FORMATION
    • Formation
    • Galerie photo & Vidéo
    • Hommage
    • Humour
    • Interview
    • Invention
    • Littérature
    • long métrage
    • MASA 2022
    • MASA 2024
    • Médias
    • Mode
    • Musique
    • Peinture
    • Photographie
    • Portrait
    • sculpture
    • Théâtre
    • Tourisme
    • Tradition
    • Uncategorized
    • Voyages
    Contacts : +225 02 06 25 46 | Abidjan, Côte d'Ivoire
    Copyright © 2021 Farafina Culture

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.