Le clap de départ de la 32e édition des Journées Cinématographique de Carthage (JCC) a été donné ce samedi 30 octobre à la cité de la culture à Tunis. Placé sous le signe de la résilience, les JCC 2021 se veut aussi un espace de rêve et de vie d’où le thème central de cette année : « Rêvons, vivons ».
Dans son allocution, le directeur général Ridha Behi a salué l’abnégation et l’optimisme de ceux qui constituent « l’ADN des JCC », à savoir le public, les professionnels du secteur et les journalistes… venus nombreux cette prendre à cette belle fête. Ainsi a-t-il placé cette semaine cinématographique sous le signe de la vitalité, de la richesse et du rêve.
Soutien indéfectible des JCC, le ministère des Affaires Culturelles s’est engagé à nouveau à porter cette édition à travers son premier responsable, la ministre Hayet Guattat Guermazi. Pour elle, les JCC sont importantes dans la dynamisation de la scène culturelle du continent africain et du monde arabe. « Le festival reste un pilier de l’activité culturelle en Tunisie et dans tous les pays du Sud », a-t-elle reconnu.
La cérémonie d’ouverture a aussi respecté l’étape des hommages, à titre « costume » (de leur vivant) et posthume. C’est ainsi que Nelly Karim (actrice égyptienne), Baba Diop (critique de cinéma sénégalais), Anoir Sadek Sabah (critique de cinéma tunisien) et Khamais Khayati (journaliste) ont reçu des trophées pour leur contribution au rayonnement du 7e art africain.
Figure emblématique du cinéma tunisien, Moufida Tlatli, rappelé à Dieu le 27 février 2021, a reçu les hommages de ses pairs et du public. La cérémonie d’ouverture a pris fin avec la projection de « Lingui, les liens sacrés », du réalisateur tchadien Mahamat Haroun Saleh.
Sanou A. avec Sercom JCC