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    Home»Cinéma»« L’INDUSTRIE DU FILM EN AFRIQUE : TENDANCES, DÉFIS ET OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE » : Zone Afrique de l’Ouest
    Cinéma

    « L’INDUSTRIE DU FILM EN AFRIQUE : TENDANCES, DÉFIS ET OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE » : Zone Afrique de l’Ouest

    WebmasterBy Webmasterdécembre 1, 2021Aucun commentaire4 Mins Read
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    « L’industrie du film en Afrique : Tendances, défis et opportunités de croissance » est le titre d’une publication de l’UNESCO concernant la première cartographie complète sur cette thématique dans 54 États de notre continent. Ces Etats ont été répartis en cinq zones : Afrique australe, Afrique centrale, Afrique du Nord, Afrique orientale, et Afrique de l’Ouest. La première partie de cet article sur ce rapport concernera cette dernière zone.

    « L’industrie du film en Afrique : Tendances, défis et opportunités de croissance » est la première cartographie complète de l’industrie cinématographique et audiovisuelle dans 54 États de notre continent, réalisée, à la demande de l’UNESCO, « à partir des données recueillies lors d’une consultation auprès des autorités publiques et d’entretiens avec différents acteurs ».

    Notons avant toute chose que l’industrie du film en Afrique « permettrait de créer plus de 20 millions d’emplois et de contribuer à hauteur de 20 milliards de dollars au PIB combiné du continent », elle qui déjà « emploie actuellement environ 5 millions de personnes et représente 5 milliards de dollars de PIB à travers l’Afrique ».

    Les pays ont été répartis en cinq zones. L’Afrique de l’Ouest, sujet de notre première partie, réunit, il va de soi, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la  Sierra Leone, et le Togo.

    Le Nigéria se taille la part du lion en production

    Il ressort de cette étude que sur les 3393 films produits chaque année dans cette zone, le Nigéria se taille la part du lion, avec une estimation de 2599 films locaux produits chaque année, suivi de loin par le Ghana (600), et le Libéria (100), pour l’Afrique de l’Ouest. Ce qui fait que cette zone est la numéro 1 en nombre de films produits annuellement sur le continent. D’autre part, elle est la numéro 2 en nombre d’écrans de cinéma et de chaînes de télévision privées en Afrique, avec 292 écrans et 331 chaînes. Notons que, dans notre continent, il y a environ 1653 écrans, « soit un écran pour 787.402 habitants » ! Pour exemple, au Nigéria, il y a 237écrans, soit un écran pour 843.881 habitants. A côté de cela, « le marché local de la production de séries télévisées et de la diffusion télévisuelle (est) en croissance, notamment au Nigéria, en Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, etc.

    D’autre part, pour l’Afrique de l’Ouest, les politiques cinématographiques seraient de 60 %, le financement public du cinéma de 47 %, la politique relative à la propriété intellectuelle/au droit d’auteur de 93 %, la liberté d’expression limitée pour 73 % des différents acteurs du milieu interrogés. Toujours selon ces acteurs, les femmes dans l’industrie cinématographique représenteraient 0 à 10 % pour 50 % d’entre eux, 10 à 20 % pour 21,5 %, 30-40 % pour 21,5 %, et 50 % ou plus pour 7 %.

    Une perte de 75 % à cause du pirate

    Les plus grosses pertes de recettes en Afrique de l’Ouest ne seraient pas dues à la pandémie que connaît actuellement le monde mais au piratage. Ainsi, 21 % des personnes qui ont participé à cette cartographie ont déclaré avoir perdu plus de 75 %  de leurs recettes à cause du piratage, 14,5 % ont annoncé des pertes allant de 50 à 75  %, 50 % ont vu leurs recettes diminuer entre 25 et 50 %, et 14,5 % moins de 25 %. 

    Mais l’industrie du film en Afrique de l’Ouest fait face à d’autres aléas comme les «faiblesses des offres de formation professionnelle disponibles», le «potentiel limité de coproduction entre pays de la même région et avec ceux des autres régions en Afrique», «une dépendance vis-à-vis de subventions européennes», une «faiblesse des infrastructures cinématographiques et numériques dans certains pays»,  ou encore un «nombre peu élevé de producteurs expérimentés».

    Zouhour HARBAOUI

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