Qui veut aller loin, ménage sa monture. C’est fort de cet adage que le service assurance qualité, contrôle, normalisation et audit interne (Saqcnai), de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC), a tenu le mercredi 09 février à Cocody, l’acte 2 de son atelier de formalisation des processus administratifs et académiques.
Cette activité vise à renforcer la performance dans la gestion de l’école. « Il est important qu’ensemble nous regardions ce qu’il faut mettre en œuvre, ce qu’il faut se donner comme orientation possible quant à l’amélioration de notre maison », a noté Pr Siaka Ouattara, directeur général de l’INSAAC.

Il a souhaité qu’à la fin des travaux, les participants puissent donner un contenu aux « fiches de poste », pour que les premiers responsables des services et des écoles aient des idées claires des tâches à effectuer et ensuite les transmettre aux collaborateurs. « A priori, l’agent qui quitte chez lui doit savoir la tâche basique à effectuer », a-t-il exigé.

Pour Dr Yoboué Henri, chef du Saqcnai, ce deuxième atelier va finaliser la formalisation des processus administratifs et académiques de l’institut. « Il s’agira de sortir un document qui permettra d’avoir une traçabilité des activités des agents. Dans la démarche qualité, dans une approche « knowlegde management », la gestion des connaissances, il faut qu’il ait une traçabilité des activités liées au profil de compétence de chaque agent », a-t-il relevé.
L’atelier regroupe les directeurs des écoles, les chefs de département, les chefs de service. L’approche est participative. « Elle consiste à demander au premier responsable ce qu’il fait comme grandes activités. Ensuite, on les décline en acte. On ressort les sous activités qui animent chaque acte et à partir de de là, on conçoit les programmes », a expliqué Dr Yoboué.
SANOU A.