« Quelle que soit la beauté d’un cadavre, il faut bien le porter sous terre », dit l’adage. Le Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) a pris fin ce samedi. Au cours d’une cérémonie de clôture sobre (par rapport à la cérémonie d’ouverture), dans la salle Lougah François, la ministre de la Culture de l’Industrie des Arts et du spectacle, Harlette Badou N’Guessan Kouamé a exprimé sa joie quant aux informations reçues.
« De l’avis des observateurs avisés, cette 12e édition du Masa est un franc succès. Vous avez tous contribué à faire d’Abidjan la capitale internationale de la culture. Au regard des observations et du rapport général, nous pouvons nous réjouir de ce que nous sommes sur la bonne voie. Les résultats énoncés en lien avec le Masa, le Masa marché, le Masa festival, nous confortent dans la nécessité de poursuivre les efforts de construction, de consolidation et du maillage des industries culturelles et créatives tant à l’échelle nationale, que continentale », s’est réjoui la ministre.
A l’heure du bilan de la semaine consacrée aux arts et à la culture, elle a remercié le président de la République Alassane Ouattara, le Premier ministre Patrick Achi et la ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora Kandia Camara, marraine de l’édition 2022. Elle n’a pas oublié d’exprimer sa gratitude aux institutions nationales et internationales, publiques ou privées, qui ont accepté d’accompagner les organisateurs.
Selon elle, les problématiques en instance, à savoir la production et la diffusion d’œuvres de qualité, la facilitation de la circulation des créateurs et de leur mobilité en Afrique et dans le monde, les financements alternatifs, les besoins d’infrastructures et le déficit de formation de certains maillons essentiels de la chaîne de production artistique et culturelle feront l’objet de concertation avec les acteurs concernés.
La cérémonie de clôture a été meublée par de belles prestations artistiques. La troupe Akanculture a fait apprécier le riche patrimoine traditionnel ivoirien. Quand les Tambours du Burundi ont confirmé toute la maestria qu’on leur reconnaît. La douce et gracieuse chanteuse « godié », Ayidissa, a donné la chair de poule avec sa belle et mélodieuse voix. La cérémonie a pris fin par un mini feu d’artifice.
Sanou A.