Une opération de recensement des associations, des sociétés coopératives agricoles, d’élevage, de commerce légalement constituées de la région du Bafing a été lancée le 16 octobre 2022 par l’ONG-Griot du peuple. Après le travail des agents recenseurs et des délégués sur le terrain, ce travail prendra officiellement fin ce 25 décembre 2022.
Issiaka Bamba Adama, président de l’ONG-Griot du peuple est revenu sur cette opération qui a permis de parcourir les départements de Touba, Ouaninou et Koro. « Nous avons eu des rencontres avec les autorités préfectorales, des chefs traditionnels et des acteurs de ces secteurs d’activités. C’est une façon, pour nous, de faire ressortir l’état actuel de la pauvreté dans la région en vue d’aider les populations exerçant dans ces domaines. Il y a trop à faire dans la région », a confié Issiaka Bamba à Cocody.
Selon lui, le programme de lutte contre la pauvreté, en milieu péri-urbain et rural dans la région du Bafing (PLCPMPR/RB) permettra d’apporter des intrants pour les agriculteurs, des animaux reproducteurs pour les éleveurs et des moyens financiers pour les commerçants.
Pour cela, il soutient qu’il faut établir une base de données fiables de la situation sur le terrain afin d’apporter l’aide adéquate aux populations. « Il s’agit pour nous de les aider à accroître leurs activités », a-t-il noté.
Soumahoro Aboulaye, chef d’étude, chargé de la planification, du développement et de la coordination des projets s’est offusqué des premiers constats. « Partout où nous sommes passés, les habitants dans leur ensemble, ont fait savoir qu’elles n’ont aucune connaissance des filets sociaux, à savoir les allocations financières trimestrielles apportées par l’Etat aux populations les plus vulnérables », relève-t-il.
Créée en 2018 avec pour dénomination L’ONG-Griot du peuple, faisant référence au mythique griot dans l’empire mandingue, l’organisation non gouvernementale accompagne les autorités étatiques dans toutes les politiques qui visent le développement humain dans les différents secteurs socio-économiques.
Pour l’effectivité de son programme, elle souhaite bénéficier du soutien de certaines institutions nationales et internationales telles que les ministères techniques (le ministère de l’agriculture et du développement rural, le ministère des ressources animales et halieutiques, le ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, le ministère de la femme et de l’enfant), la FAO, le PAM, le FIDA, la BAD, la Banque mondiale, l’AFD à travers sa filiale PROPARCO et bien d’autres qui sont des partenaires au développement de la Côte d’Ivoire.