L’on connaissait le Burkina Faso pour ses différentes activités artistiques, artisanales, et culturelle comme, entre autres, la Semaine nationale de la Culture (SNC), le FESPACO, et le SIAO. Cette année, une autre activité devrait voir le jour, si des sponsors se manifestent. Il s’agit de la Biennale internationale des Arts Naïfs, devant se tenir du 25 novembre au 03 décembre.
Promouvoir l’intégration des Arts Naïfs dans les politiques nationales de promotion culturelle, prouver que cet art n’est plus un art mineur mais un art majeur, développer les connaissances et les compétences culturelles par la promotion et la diffusion des Arts Naïfs, encourager la découverte et l’initiation artistique et culturelle pour les jeunes, promouvoir l’art artistique et la culture comme facteur de développement économique et social, sont quelques-uns des objectifs du Collectif des Arts Naïfs, regroupant des artistes de différentes nationalités.
Pour atteindre ses objectifs, le Collectif a décidé d’organiser une Biennale internationale des Arts Naïfs à Ouaga, capitale du pays des Hommes intègres afin de promouvoir et faire connaître cet art.
La première édition de cette biennale devrait se tenir du 25 novembre au 03 décembre de cette année, notamment au Goethe Institut et aux Ateliers Maaneere avec huit pays représentés dont le Ghana en invité d’honneur, et pour thème «Peindre pour résister».
Outre des expositions, cette biennale devrait proposer des échanges, des ateliers, une vente aux enchères, mais également de la musique et des sorties touristiques, afin de faire découvrir le pays comme on dit, ce qui permettrait aux artistes d’avoir des idées de futures œuvres.
Cependant, comme toute activité culturelle, d’autant plus naissante, la Biennale est en attente de moyens pour se concrétiser. Les organisateurs réussiront-ils à rallier à la cause des Arts Naïfs certains défenseurs de l’art et de la culture ? Nous le saurons si la Biennale voit le jour à la fin de l’année…
Zouhour HARBAOUI