Le 29 mars, l’UNESCO et Netflix lanceront, sur la plateforme de vidéo à la demande, les courts métrage des six réalisateurs lauréats du concours «Contes populaires africains réinventés», issus d’Afrique du Sud, du Kenya, de Mauritanie, du Nigeria, d’Ouganda, et de Tanzanie.
Les courts métrages des six réalisateurs lauréats du concours UNESCO-Netflix «Contes populaires africains réinventés» seront disponibles à partir du 29 mars sur la plateforme de vidéo à la demande, dans 190 pays. Cette initiative fait partie du plan d’actions de l’UNESCO pour soutenir la jeune génération de cinéastes africains et promouvoir la diversité culturelle du continent.
Plus de deux mille candidatures ont été reçues pour ce concours. Lors d’une première sélection, 21 candidats ont défendu leur projet devant un jury international, qui, par la suite, a retenu six réalisateurs ont été retenus d’Afrique du Sud, du Kenya, de Mauritanie, du Nigeria, d’Ouganda, et de Tanzanie.
Chacun des six candidats a remporté 25 mille dollars ainsi qu’une subvention de production de 75 mille dollars, et ce, afin de créer son court métrage, par le biais d’une société de production locale. Notons que les six courts métrages ont été achevés début 2023.
L’UNESCO s’est dite fière de présenter ces contes populaires réinventés par de jeunes talents du continent africain. Empreintes de tradition, de patrimoine, mais aussi d’innovation et de créativité, les expressions culturelles de l’Afrique du 21e siècle sont aussi diverses et dynamiques que sa population.
Voici la liste des courts métrages qui pourront être visionnés
«Zabin Halima» (Le choix d’Halima) de Korede Azeez (Nigeria). «Alors que 99 % de la population mondiale est téléchargée dans des mondes virtuels, une jeune fille originaire d’un village peul isolé s’enfuit par mégarde avec une intelligence artificielle afin d’échapper à un mariage arrangé.
«Anyango and the Ogre» (Anyango et l’Ogre) de Voline Ogutu (Kenya). «Imprégné d’un conte de son enfance, Otis, 13 ans, s’efforce de protéger ses jeunes frères et sœurs d’un monstre qui vit à l’intérieur de leur maison».
«Katera of the Punishment Island» (Katera et l’île du châtiment) de Loukman Ali (Ouganda). «Abandonnée sur une île, une femme, pleurant la perte de son enfant, souhaite se venger de l’homme puissant qui l’y a envoyée».
«Katope» de Walt Mzengi Corey (Tanzanie). «Au péril de sa vie, un jeune enfant aux origines magiques entreprend un voyage dans le but de mettre fin à la sécheresse qui dévaste sa communauté».
«Enmity Djinn» de Mohamed Echkouna (Mauritanie). «Trois générations après sa dernière invocation, un djinn ancestral de l’hostilité (Enmity Djinn) se retrouve dans une ville inconnue, confronté à un ennemi familier».
«MaMlambo» de Gcobisa Yako (Afrique du Sud). «MaMlambo, créature mystique de la rivière, veille sur les eaux sacrées des corps abandonnés».
Zouhour HARBAOUI
(avec communiqué)